Saint-Géraud-de-Corps, commune de Dordogne en Nouvelle Aquitaine

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Des traces très anciennes

L’ancienneté du site de Saint Géraud de Corps est attestée, d'après les textes, par des traces d’occupation caractérisées par la présence de pointes, grattoirs et silex taillés datant du paléolithique et néolithique. Malheureusement il n'en reste aucune trace.
Des registres notariés font état de travaux de retranchement qui auraient été effectués à Camp Redon, à l’est de la commune, pendant la guerre de cent ans, d’où le nom du hameau de Campredon (en langue d’oc : con rédoun ou camp rond). Edifié sur un plateau élevé, point le plus haut de la commune, ce camp a peut-être été utilisé à plusieurs époques.

Les origines

Le nom de Saint Géraud de Corps vient du latin Geraldus, nom du seigneur d’Aurillac (Cantal), mort en 909. Ci-contre, Géraud, comte d'Aurillac.
En 1035, notre village se nommait Capella Sancti Geraldi Curvi ou Curti et dépendait de l’abbaye d’Uzerche. En 1295, il a pris le nom de Sanctus Geraldus Curvus, puis de Saint Gerault et enfin en 1732 celui de Saint Géraud de Corps. Le nom de Corps a plusieurs origines possibles : latin curvus qui veut dire courbe ou latin corvus qui veut dire corbeau ou le bas latin cortem qui veut dire domaine, que l’on trouve aussi, avec le même sens, sous la forme curtis . Il y aurait eu, à l’origine de Saint Géraud, un domaine sur lequel a été fondée, avec le développement du christianisme, une chapelle suivie d’une église et d’une paroisse.
Depuis son origine, la paroisse de Saint Géraud était dans la seigneurie de Gurson. Située à l’extrémité orientale de son territoire, elle fut, sous l’occupation anglaise, à la limite du comté du Périgord, ce qui justifia, sans doute, l’existence d’un camp militaire.

Le trompe-l'oeil

Il a été créé en 2009 et réalisé par un artiste de Périgueux. Il représente des personnalités, aujourd’hui disparues, ayant vécu à Saint Géraud et y ayant occupé des positions diverses:
maire, cantonnier, président de la société de chasse, responsable de l’agence postale, charpentier ...et une centenaire!

L'église

Il ne reste plus rien de l’église médiévale citée pour la première fois en 1035. L’église actuelle date de 1874 et son clocher de 1882. Elle a depuis fait l’objet de nombreux travaux d’entretien et de rénovation tant en extérieur (réfection de la couverture de la nef et du clocher, rénovation des murs, traitement des façades) qu’en intérieur (nettoyage et réparation des vitraux, carrelage de la sacristie, réfection de toutes les peintures).
Elle abrite un retable du XVIIIéme siècle et une statue de la vierge tous deux classés. La vierge est la patronne de la paroisse; la fête locale se tient le 15 août, jour de l’assomption ; cette fête était autrefois une frairie appelée la foire aux tourterelles ; dans la matinée jusqu’à l’heure de la messe, il s’y vendait une grande quantité de ces oiseaux.
A quelques mètres de l église se trouvait son presbytère, d’abord rénové en deux appartements, l’un des appartements ayant par la suite été converti en multi-services, bar-restaurant-épicerie.
Le bourg est aujourd’hui regroupé autour de l’église et du multi-services.

Les cors de chasse

Les cors de chasse font un jeu de mots avec le nom de la commune et rappellent en même temps que les chasseurs se réunissaient à Saint-Géraud pour fêter la Saint-Hubert. Les tourterelles évoquent la foire aux tourterelles qui se tenait dans le bourg le 15 août.